analyse des limites du traitement automatique de langue (correcteur automatique)
L’usage des correcteurs orthographiques s’est répandu dans le monde de l’édition. On ne trouve plus de PC dont les traitements de texte en soient dépourvus. La correction s’est imposée dans le milieu industriel, la composition des journaux, dans l’édition en général. On les trouve dans les langages contrôlés où ils aident à la rédaction non ambiguë de textes scientifiques et techniques. Ils soulignent les mots estimés défectueux, et aussitôt la bonne forme trouvée, le soulignement disparaît. Que c’est pratique! Mais le traitement se cantonne à l’orthographe du mot. Ils intègrent les mots de la
langue standard, des langues de spécialité, les néologismes les plus récents, les expressions figées, les collocations, les proverbes, les noms propres de lieux, de pays, de personnes, de sociétés, d’évènements historiques, les sigles, les troncations etc.
On souhaite aller au-delà, les correcteurs doivent prendre en compte les fautes de grammaire. Il est possible aujourd’hui de voir affichées les formes possibles, voire une règle de grammaire avec un exemple pour aider l’utilisateur. Mais ce qu’il faudrait, ce sont des correcteurs
intelligents capables de rectifier à coup sûr le passage défectueux, de donner une explication et être aussi efficaces que le correcteur expert.
Ghada BENELIMAM(3-2019)
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